La joie des mammos en mode Tetris humain…

Bon, en début de semaine, j’ai coché la case « mammographie de contrôle » dans ma to-do list de l’enfer. Vous savez, cette petite escapade médicale bien sympa qu’on attend toutes avec… zéro enthousiasme.
Mais quand on est en fauteuil, ça prend une autre dimension. Littéralement. Une dimension acrobatie et fatigue extrême.

Je reviens donc de mon petit centre de radiologie du coin. Il a le mérite d’être à proximité de chez moi, ce qui est toujours un point positif quand ton planning dépend autant de l’accessibilité que de la météo. Spoiler : la mammographie, ça ne s’est pas super bien passé. Comme d’hab

 Plier un corps qui ne plie pas

Premier défi : se positionner dans l'appareil. Un grand moment d’improvisation corporelle où tu sens bien que l’ergonomie du truc n’a clairement pas été pensée pour un corps assis quasiment tout le temps. On m’a demandé de « bouger comme ci et comme ça » … J’ai failli rire. Ou pleurer. 😂

Heureusement, ils font une échographie ensuite. Et là miracle, les images sont claires. Oui, car comme m’a dit le médecin : « Ça va, vous êtes relativement jeune, les seins ne tombent pas encore donc on voit très bien, ça rattrape la mammographie. » Ouais, super ! Il me confirme que j’suis pas encore une vieille peau !

Bref, tout va bien, rien à signaler. Je suis officiellement tranquille pour deux ans.

 

Accompagnateur : 1 – Radiologue : 0

Petite victoire cette année : Mon conjoint a pu rester avec moi pendant l’examen. Bon, c’est parce qu’on tombé sur une jeune soignante cool (encore peu conditionnée par les règles absurdes), d’ailleurs c’est fièrement qu’elle me dit : « Je n’ai jamais fait encore sur une personne en fauteuil ! » Génial, je suis son premier cobaye.

 

Enfin, tout ça pour revenir au fait que c’est sans difficulté qu’elle a accepté de prêter un tablier de plomb à mon conjoint et hop, il a pu m’aider à me caler dans la machine.

Je raconte ça parce qu’il y a deux ans, ce n’était pas la même chanson.
Un cher monsieur très à cheval sur le protocole (et manifestement très con, appelons un chat un chat) avait refusé catégoriquement la présence de mon conjoint sous prétexte que « les rayons, c’est dangereux ». Résultat : Il est tout seul pour me manipuler, me caler, gérer le fauteuil, me gérer moi et mon corps qui n’obéit que quand il veut... Et évidemment, il n’y arrivait pas. Mais il refusait de l’aide.

 

Bref, cette fois, au moins, y’avait un peu plus de bon sens dans la salle. Même si on a quand même dû s’y reprendre quatre fois pour réussir à avoir des clichés exploitables. Je vous laisse imaginer le plaisir.

En tout cas, me voilà avec mes seins contrôlés et mon dos en miettes. Allez, on range la cape de super-héroïne du jour, et on se repose.

Précédent
Précédent

Le taille-haies de la compassion